À La Pointe du Grouin, tout est bon et pas que dans le cochon !

À La Pointe du Grouin, tout est bon et pas que dans le cochon !

C’est derrière l’Église Saint Paul, dans la rue de Belzunce et à deux pas de ses restaurants Chez Michel et Chez Casimir, que le Chef Thierry Breton, le breton, a récemment ouvert sa petite tanière La Pointe du Grouin. Bien que le nom fasse référence à la pointe éponyme située dans le nord de Cancale en Bretagne qui trace la ligne de départ de la course de la Route du Rhum, le restaurant de Thierry Breton fait plutôt venir et donne envie d’y rester, ou d’y retourner.

 

Tout d’abord le concept :

Chaque pause repas est un moment de détente, alors on y va, on commande au comptoir à l’un des gentils serveurs qui nous donne notre petit ménir numéroté, on s’assoit où on veut, à l’extérieur, à l’intérieur, sur une table ou bien sur le piano à queue, et on attend d’être appelé. Puis, on récupère notre petite ou grosse caissette, selon notre appétit d’Obélix et on déguste des spécialités bretonnes et ici, le cochon est à l’honneur.

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À la carte, nous trouvons :

Des « Bara Bihan » des sandwichs fait de petits pains ronds un peu briochés avec une garniture complète et savoureuse telle que celle au hareng, fenouil fondant, tapenade et roquette.

Des « Bara Touseg », des sandwichs avec du pain ficelle garnis par exemple avec des tranches fines de cochon bien cuit et tendre, de la moutarde à l’ancienne, des cornichons et de la roquette. Tel le jambon/ beurre mais à la bretonne !

Des hors d’œuvres variés, les « Digorpred », servies dans des ramequins en argile, où nous avons le choix entre l’œuf mayo, les huitres, les bulots mayo, la salade de homard breton et tomates anciennes, l’artichaut entier, la tarte au chèvre et poivrons, le hareng et ses petites grenailles, la terrine du jour, la soupe du jour, les oreilles de cochon et la liste est longue…

Puis s’en suivent des plateaux de charcuterie, de fromages, de galettes bretonnes…

Et enfin les desserts traditionnels de la région, dits « Dibennpred » c’est à dire, le kouign Amann, le far breton, mais aussi les fruits frais de saison, le moelleux au chocolat, la crème brulée etc…

 

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Notabene :

La carte change régulièrement et une fois dans la taverne, l’obligation est de changer son argent contre la monnaie locale, c’est à dire, en groin. Les pièces ne sont pas remboursables mais il est possible de conserver son change jusqu’à une prochaine visite.

La cuisine est bonne, l’ambiance est chaleureuse, il n’y a aucune prétention. La clientèle est variée mais à la recherche du même confort. Que l’on soit à plusieurs, entre collègues, en famille ou entre copains, à deux, en amoureux, ou même tout seul, il est agréable de venir s’y restaurer. Et il est même possible de prendre à emporter !

Pour citer la réplique d’un certain film, à La Pointe du Grouin, c’est « copain comme cochon ! »

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La Pointe du Grouin, 8 Rue de Belzunce, 75010 Paris

 

Géraldine Martens

Étudiante en Master Médias & Communication. Journaliste-Photographe Gastronomique Free Lance. Gourmette & Bec Sucré. Avec des papilles bien éveillées et un troisième œil nommé Nikon, la demoiselle est en quête absolue de perfection culinaire et aime faire partager ses expériences. 7 Pêchés Capitaux: Luxe, Gastronomie, Pâtisserie, Photographie, Mode, Découvertes et le Champagne.

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